Etant née à l’étranger, Guyane Française, j’ai été modelée par un schéma familial qui mettait le voyage et la découverte au centre de toute réussite. Ma notion de bonheur et d’aboutissement passe par la découverte d’autres contrées, manière de faire, de penser et d’autres environnements.
Notre première expatriation, si je peux l’appeler comme cela, a été à Ottawa, au Canada durant 6 mois. J’ai ensuite été vivre un an à Bruxelles, m’étant résignée à ne pas vouloir habiter une nouvelle fois en France après ce premier départ.
Je m’étais faite la promesse, un soir d’Août 2014 en rentrant de week-end à Montréal et de retour à Ottawa. Assise à l’arrière d’une énorme Dodge conduit par notre chauffeur Amigo Express (covoiturage) ; en regardant le soleil s’étreindre sur les champs ontariens ; je m’étais faite cette promesse de revenir au Canada. Je ne savais pas quand, ni comment, ni pour combien de temps ; je savais que je voulais revenir à un moment donné.

C’est cette détermination à découvrir de nouveaux horizonx qui motive toutes mes décisions, tant dans ma vie professionnelle que personnelle.
Nous nous sommes mis d’accord au début de notre rencontre avec mon chum, que nous essayerions de vivre dans plusieurs pays durant notre vie commune et notre existence. A partir de là, il suffit de tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
J’ai décidé de faire de ma vie l’objet de départs et d’arrivées multiples. Je ne suis pas certaine que cela sera ce que je voudrais toujours d’ici quelques années mais pour le moment je m’en tiens à mon plan A : multiplier les expatriations.
A mon sens, partir représente un renouveau. Cela me fait du bien de savoir que si je ne me plais plus où je suis ou si je ne suis plus heureuse à 100% dans un endroit, je me laisse la possibilité de partir. Passer cet accord avec moi-même me permets de ne pas céder aux multiples excuses que l’on peut avoir avant un départ et toujours me préparer psychologiquement coûte que coûte à un départ.
Avec le temps, je trouve que 2 ans ou 3 ans sont nécessaires dans un environnement pour bien le connaître et s’y sentir totalement comme chez soi. C’est pourquoi je me fixe souvent des périodes de 2 ou 3 ans en tête pour vivre dans une nouvelle ville ou un nouveau pays.
Partir vous permet de tout recommencer à zéro, repasser par les cheminements de pensées et actions que nous expérimentons à chaque nouvelle situation. Chaque étape nouvelle d’une vie nous demande de repenser nos habitudes, nos patterns si profondément inscrits en nous et qui nous réconfortent. Ces patterns (schémas ou « routine quotidienne ») sont notre zone de confort. Je reste persuadée que notre routine de vie, nos habitudes, nos amis, notre famille proche, restent à jamais notre environnement confortable qui nous rassure et nous rend heureux.
Cependant, si vous avez envie d’en connaitre un peu plus sur vous, de vous mettre dans des situations peu communes, qui vont surement vous déstabiliser et faire connaître à votre corps et esprit d’autres manière de réagir ; alors partir est fait pour vous.
C’est principalement cette raison qui m’a poussée à partir : faire connaître à mon être (psychique, physique) autre chose, le confronter à de nouveaux stimuli et à un nouvel environnement qui l’aideront à se créer ses nouveaux schémas (habitudes) et réactions.
En voyageant et en partant; je permets à mon être de découvrir la diversité des actions/réactions qui existent dans ce monde et ne le laisse pas croire en une routine confortable et rassurante.
Mon bilan après 1 an à Montréal est désormais disponible ! par ici
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