5 choses à retenir du Québec (et à reproduire)

Le positivisme / opportunisme ambiant

Il y a un an, l’une de mes meilleures amies était en voyage en Amérique du Sud et elle m’a proposé de la rejoindre pour un bout du voyage. Je venais d’arriver à Montréal en Janvier et je me disais que poser 3 semaines de vacances à peine 5 mois après avoir démarré, ce n’était pas forcément la meilleure option. Plus, ce voyage allait surement nous valoir un budget financier que nous n’avions pas anticipé puisque presque tout était parti dans le déménagement et la nouvelle installation.

En arrivant au bureau, j’en parle à mon collègue, québécois ; qui me répond tout spontané : mais vas-y ! Une opportunité comme celle-là ne va pas se présenter 2 fois à toi. Et moi de répondre avec mes existentiels « oui mais ». Oui mais non, en fait. Ici tu apprends vite à « prendre ta chance », quoiqu’il arrive. Si le destin te met une opportunité comme celle-ci devant les yeux, à toi de la saisir et de dire oui. Ce « oui » il est très nord-américain pour moi. En bonne française on m’a souvent appris à réfléchir, à tout analyser avant de prendre une décision. Depuis un peu plus d’un an, j’apprend à être opportuniste et à dire « oui ». Quoiqu’il arrive si on est positif et opportuniste, on y trouvera toujours son compte : se dire que tout est possible, se dire qu’on saisie sa chance, sentir des petits papillons dans le ventre car on prend un peu plus de risque, ressentir la fierté de se lancer et surtout gérer les aléas au fur et à mesure où ils arrivent ; toujours avec positivisme.

Je ne sais expliquer ce qui explique ce trait de caractère ici, mais c’est ce qui m’a le plus parler dès le début. Cette notion de « fuck it, let’s do it » je l’adore !
Il  fait soleil un matin, je vais chercher mon maillot de bain et m’exposer au soleil ; le lendemain il fait 5 degrés et pleut ; j’enfile mon pull et j’en profite pour faire des activités d’intérieur ;  j’ai une super belle offre professionnelle, ok je démissionne et je change d’entreprise (non… ça je n’y suis pas encore ; mais ici c’est comme ça que ça marche et les préavis sont de 2 semaines, donc pas le temps de niaiser on adopte un comportement opportuniste et on embrasse le changement avec un grand « oui »).