Thématiques
- La place de la femme
- Le positivisme / opportunisme ambiant
- L’acceptation / la non prise de tête
- Le rapport à la nature
- La valorisation de l’entrepreneuriat

La place de la femme
Je ne pensais pas qu’il puisse y avoir un endroit sur terre où réellement, tu ne reçois pas de jugement en tant que femme. Ni sur ta manière de t’habiller, ni sur le fait que tu sois la seule femme autour de la table, ni sur ton physique. Rien.
On lit souvent dans les livres qui parlent du Québec qu’historiquement la société québécoise est une société matriarcale qui s’est longtemps reposée sur la gestion du foyer familiale et des finances par les femmes ; d’où leur importance.
Au quotidien ça se traduit par :
- Des femmes à des postes à responsabilités et des femmes entrepreneures (beaucoup de femme entrepreneures à vrai dire !)
- Aucune blague sexiste (ça rend les gens mal à l’aise voire ça énerve beaucoup)
- Des décisions d’agglomérations qui proposent une subvention pour acheter une cup menstruelle ou tout autre moyen écologique de faire face à dame nature
- Être ultra sereine lorsqu’on rentre tard le soir, voire en pleine nuit chez nous : autant en taxi qu’à pieds
- Des documents officiels (notamment ceux d’immigration et du gouvernement québécois) qui utilisent d’abord la version féminine d’un mot puis masculine : « les québécoises, les québécois doivent … »
- Des enfants qui apprennent dès leur plus jeune âge qu’il n’y a pas de différence entre filles et garçons ; que les garçons peuvent faire de la danse et les filles du soccer (football) ; que les garçons peuvent avoir des réactions que certains catégorisent comme « féminines » sans pour autant être catalogués et vice versa. D’ailleurs ici dire si on pose la question à quelqu’un pour définir qu’est-ce qui catégorise des réactions « féminines » pour un homme, les gens ne comprendront même pas l’intérêt de la question – « anyway, who cares ?! ». Right.
- En 1 an et demi je n’ai eu droit qu’à un « harcèlement de rue » : un « bonjour on t’a déjà dit que t’étais belle » par un ouvrier de la construction sur un chantier. Sacré harcèlement. Franchement ça m’a limite mise de bonne humeur. Gênée je n’ai pas vraiment répondu, juste souris. Et devinez quoi : je n’ai même pas eu droit au si attendu « répond même pas, sale **** » qu’on peut entendre dans d’autres évènements de ce type. Ailleurs.
Wow! C’est vrai qu’on est bien chez nous. Ça fait du bien de le lire pour se le faire rappeler… 😉👍😊